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LA PASSERELLE PIÉTONNE

DU PONT DE CHEMIN DE FER DE LANESTER

 

Historique d'une construction

 

 

Claude le Colleter

SAHPL

 

 

A l'intérieur de l'enceinte de la batterie de Kerhonno subsistent de curieux vestiges métalliques.

Il s'agit d'éléments de structure de la passerelle du Scorff. De l'ouverture du passage en 1911 jusqu'à sa déconstruction en 2002, cette passerelle a été utilisée quotidiennement par des centaines de Lanestériens, ouvriers du port, cultivateurs, écoliers, commerçants, joggers; elle permettait une jonction rapide entre les villes de Lanester et de Lorient. Le pont des Indes inauguré le 13 octobre 2007, l'électrification de la voie ferrée et son utilisation dangereuse l'ont rendue inutile.

 

Vestiges actuellement visibles de la passerelle du pont de chemin de fer

 

1896-1911: une très longue attente avant la mise en service

Le viaduc de chemin de fer a été inauguré en 1862 en présence de Napoléon III. Fleuron local de la révolution industrielle de la seconde moitié du XIXe, il facilitera grandement la communication avec Paris et permettra le désenclavement de notre région et son essor économique pendant plus qu'un siècle et demi. Il sera encore bien utile à l'avenir puisque les prochaines lignes LGV en cours d'installation mettront la ville de Lorient à trois heures de Paris

La création de la commune de Lanester n'intervenant qu'en 1909, dès 1890, le sujet a déjà été évoqué maintes fois aux séances du conseil municipal de Caudan ou de Lorient. Cela a donné lieu à de longues délibérations. En effet si la proposition de construction est rapidement décidée, il en est tout autrement de la réalisation qui demandera une quinzaine d'années.

 

Voici des extraits du registre du conseil municipal caudanais.

 

Juin 1896

Le 23 juin Monsieur le Préfet fait connaître au maire de Caudan qu'il a reçu du directeur de la Compagnie d'Orléans un projet de travaux de la construction d'une passerelle pour piétons à accoler au viaduc du Scorff.

Le projet a été soumis à Monsieur le Ministre des travaux public et que la Compagnie commencera les travaux dès qu'elle y aura été autorisée.

Août 1897

Sont communiquées au conseil municipal de Caudan deux lettres datant du 19 juillet et du 3 août relatives à la construction d'une passerelle de deux mètres de largeur le long du pont de chemin de fer qui passe sur le Scorff pour laquelle Monsieur de Polignac conseiller général du canton de Pont Scorff demande quelle serait la part contributive jusqu'à laquelle la commune s'engagerait à verser dans la dépense une somme de 10 000 francs.

Monsieur Guiguen proteste et dit qu'il combattra toujours cette question de passerelle entendu qu'elle ne servira qu'à augmenter le revenu des propriétaires au détriment des ouvriers.

Avant de se prononcer sur les subventions il estime nécessaire que les propositions de la Compagnie d’Orléans soient examinées par le conseil général du Morbihan et que ce conseil fixe lui-même les parts contributives des communes de Caudan et de Lorient.

Pour résumer, le conseil considère qu'une passerelle serait évidemment des plus utiles pour le quartier des chantiers et la partie Sud Estsud-est de la commune. Si les municipalités successives ne se sont pas préoccupées de cette affaire depuis 1883, c'est que la ville de Lorient l'a abandonnée depuis longtemps. Dans les conditions actuelles le conseil municipal ne peut que persister dans le désir de construire le long du pont de chemin de fer une passerelle de dimensions suffisantes pour être d'une utilité réelle et pratique.

 

6 février 1898

Le conseil municipal de Caudan ,Caudan, considérant que la construction de cette passerelle est d'une utilité incontestable, s'est disposé à voter sa quote quote-part dans la dépense en totalité de 50 000 francs, la part contributive de Caudan étant de 13 000 francs, celle de Lorient de 17 000 francs.

La commune considère cette imposition comme indispensable pour la facilité d'accès des cultivateurs et des ouvriers du port entre Caudan et Lorient.

 

5 février 1899

Les conclusions de la réunion de conseil.

Quoi qu'en disent les adversaires de la passerelle les commerçants de la ville de Lorient bénéficieraient des transactions de toutes sortes qui se feraient entre les deux villes.

Depuis quelques années à peine, des commerces de toutes sortes se sont établis à Lanerster-Caudan et le développement de cette agglomération continuant, d'autres commerçants iraient s'y établir abandonnant une situation médiocre à Lorient pour aller en trouver une meilleure à Lanerster.

Or les commerces sont si peu nombreux à part les débits de boissons et quelques épiceries mal achalandées que les habitants sont obligés de se rendre à Kerentrech-Caudan pour s'approvisionner de viande et de la marchandise qui leur est nécessaire

 

9 avril 1899

Monsieur le Maire expose qu'il vient d'apprendre qu'une pétition circule dans le quartier des chantiers pour demander la construction d'une passerelle à péage. Il rappelle que la question du péage avait été rejetée par le conseil car il avait toujours pensé que la ville de Lorient aurait voté la subvention. Aujourd'hui cette ville n'ayant pas voulu contribuer, il est tout intérêt pour la commune à entreprendre ce travail, les revenus du péage serviront à payer.

9 novembre 1899

Le conseil général accorde à la commune de Caudan une subvention de 6500 francs et il ne paraît pas probable que l'état qui va perdre par suite de la suppression du bac du Blanc la redevance payée par le fermier, consente à subventionner la passerelle. Il reste à la charge de la commune de Caudan la somme de 43 000 francs...

D'après les calculs il suffira de porter à 11 ans la perception des taxes du péage.

 

11 février 1900

La subvention de 6500 francs de l'assemblée départementale est subordonnée à la condition que la commune de Caudan prenne en charge l’entretien.

Le conseil municipal, sous le secrétariat de Monsieur Graindorge fait remarquer que l'entretien de la passerelle à perpétuité peut devenir une charge très lourde pour la commune.

 

25 août 1901

Plusieurs conseillers demandent ce que devient la question de la passerelle.

Monsieur le Maire indique que la compagnie d’Orléans s 'engageaits’engageait à la construire pour la somme de 50 000 francs. Mais les formalités administratives ayant demandé du temps il est survenu depuis peu une hausse considérable sur les fers suite à quoi la compagnie porte une hausse de 40 000 francs et porte le prix à 90 000 francs.

Cependant les fers ont semble t-il repris leur cours normal donc la hausse ne semble plus se justifier.

Le conseil général qui avait momentanément retiré sa subvention va la réinscrire au budget.

 

17 novembre 1901

Les prix ont augmenté, la construction est proposée en béton armé au lieu du fer au prix de 83 000 francs et la commune devra emprunter 76 000 francs.

Le conseil municipal doit donc se prononcer sur ces questions:

1) La somme de 76 000 francs sera-t-elle empruntée sur la caisse des retraites sur la vieillesse?

2) Emploiera-t-on du ciment armé en droit des arches en maçonnerie et des travées à rives? La largeur de la passerelle sera-t-elle de deux mètres de façon à permettre le passage des voitures à bras?

3) Faudra -t-il augmenter la durée du péage?

 

19 avril 1902

Quelques précisions sur les tarifs de péage proposés:

Pour le passage d'une personne chargée ou non chargée: 0,05 franc.

Les voitures à bras d'une largeur inférieure à 1 mètre et les vélocipèdes à 2 ou plus de 2 roues non munies de machines motrices seront admises à circuler sans payer d'autres taxes que celles admises par le passage.

Les enfants âgés de moins de 4 ans ne paieront aucune taxe.

Le tarif des droits est accepté à l'unanimité.

 

11 septembre 1902

Extrait du Nouvelliste du Morbihan du 11/09/1902

« Autrefois le passage n'était assuré entre les rives à la hauteur du Blanc que par un bac. Les ouvriers de l'arsenal qui voulaient faire l'économie de la traversée se risquaient sur les voies de chemin de fer. Combien payèrent de leur vie cette imprudence? En 1897 on commença à porter remède à cette situation. Le projet fut porté en 1902 mais il ne comportait qu'une passerelle pour piétons. »

 

Juin 1904

Une demande de crédit est formulée pour l'établissement du chemin d'accès à la passerelle.

Le conseilConseil demande à passer un contrat avec la compagnie d’Orléans.

Le chemin d'accès à la passerelle devrait être réalisé au plus tôt.

 

6 juillet 1904

Le conseilConseil fait connaître que le projet des travaux de la passerelle a été soumis à Monsieur le Ministre des travaux publics.

 

26 novembre 1904

Courrier de la Compagnie d'Orléans: Nous regrettons de ne pouvoir adhérer au projet. Il est de règle dans notre Compagnie de ne procéder à l'exécution des ouvrages qu'après le versement de la somme nécessaire au paiement des dépenses.

 

26 mai 1906

Avant de soumettre le dossier au conseilConseil d'état il est nécessaire de remplir certaines formalités. On demande à ce qu'une délégation de trois membres soit nommée pour solliciter au ministre la construction attendue depuis longtemps.

 

Le 19 septembre 1909

Le crime du chemin de fer : un fait divers dramatique:

Revenant de « l'assemblée générale des coups de poings », (nom donné à la fête des chantiers) qui durait deux jours et se déroulait à proximité, un brave artilleur colonial plouaysien, Joseph Avry est retrouvé lardé d'une dizaine de coups de couteaux en bas du viaduc. Vengeance, jalousie?

Ce fait divers va provoquer la demande de riverains qui vont alerter la presse afin que des mesures soient prises pour traverser le Scorff en toute quiétude.

« Il est dangereux de rentrer vers Lorient à une heure tardive d'autant plus que les deux bateaux qui font la navette entre Kerhonno et Le Blanc sont insuffisants. »

(Le Nouvelliste 19/09/1909).

Le 8 septembre 1910, la construction enfin se précise

Voici le courrier adressé par le Directeur de la Compagnie d'Orléans au Maire de Lanester, Monsieur Le Halper.

 

La mise en service: le 14 juillet 1911

Arrêté portant sur le règlement pour la perception du droit de péage et la conservation de la passerelle

Nous, maire de la commune de Lanester, vu la délibération du conseil municipal en date du 29 juin 1911.

 

Le contrôle des utilisateurs

Article 1: La passerelle du Scorff est livrée à la circulation le 14 juillet 1911 à huit heures du matin.

Article 2: La circulation sera libre, affranchie de tout droit, du 1er Mai au 30 septembre et du 1er Octobre au 30Avril.

Article 3: Le droit de péage pendant que la circulation ne sera pas gratuite est fixée à 0,05F par personne chargée ou non chargée. La perception se fera à l'aide de tickets qui devront être présentés à toute réquisition.

Article 4: II est absolument interdit, sous peine de procès verbal de quitter la passerelle après l'avoir traversée sans être muni d'un ticket.

Article 5: Sont exemptés de droit de péage: le préfet, les maires de Lorient et Lanester, le sous préfet de Lorient, les juges d'instruction, le procureur de la République, les juges de paix et leurs greffiers, les commissaires de police, les préposés d'octroi, les officiers de marine rentrant de service, les prud'hommes-pêcheurs, les gardes jurés, les facteurs, les pompiers, les gardes champêtres dans l'exercice de leur fonction […], sous condition que les personnalités ou les employés seront revêtus de marques distinctives de leur fonction ou porteurs de pièces d'identité.

Article 6: Pourront circuler sans payer d'autre droit que celui afférent à la personne, les enfants au dessous de 4 ans accompagnés d'un adulte, les voitures à bras d'une largeur inférieure à 1 mètre, le vélocipèdes à 2 roues non munies de machines motrices, toutefois les cyclistes devront mettre pied à terre pour traverser la passerelle.

Article 7: la circulation est interdite aux voitures d'une largeur supérieure à 1 mètre munies d'un moteur ou non; automobiles, chevaux, ânes, bœufs même attelés, porcs et moutons aux enfants de moins de 4 ans non accompagnés. Les parents, tuteurs des enfants mineurs seront responsables des dégâts commis par leurs enfants.

Article 8; Les gardiens préposés au péage, pour éviter des accidents de surcharge, auront pouvoir de limiter la circulation ou même de l'interrompre.

Article 9: En certaines circonstances le droit de péage pourra être supprimé par arrêté du Maire et le passage pourra être également interdit.

Article 10: En cas de sinistre, sur ordre du Maire, la circulation pourra être gratuite et le passage de pompes à incendie autorisé.

Article 11: Il est expressément interdit de se pencher sur la passerelle, de se pencher sur les gardes du corps et de monter sur les talus situés aux abords.

Article 12: Toute publicité par voie d'affiche placard ou autre est formellement interdite sur la longueur de la passerelle.

 

Le prélèvement de l'argent

Article 13: Les préposés seront munis par les soins du Receveur des tickets nécessaires à la prescription du péage et devront remettre toutes les souches de tickets employés

Ils verseront à la recette municipale chaque mercredi et chaque samedi le produit du péage. Monsieur le Receveur pourra même exiger des versements plus fréquents..

Article 14: Monsieur le Receveur municipal est autorisé à toute heure à faire la caisse, à opérer à tous les prélèvements numéraires.

Article 15: Monsieur le Maire, les adjoints délégués le garde champêtre sont chargés du contrôle du péage.

Article 16: Au cas où l'un des contrôleurs viendrait à constater un déficit dans la caisse d'un préposé, il aura le droit de lui « fermer » immédiatement les mains en assurant un service par réquisition....

Article 17: Le service devra en tous temps être assuré par un préposé. Il pourra même être imposé 10 jours par an un service supplémentaire.

Article 18: Le préposé prendra son service et sera remplacé par un autre à midi.

Article 19: Les préposés devront être munis dans l'exercice de leur fonction d'un insigne apparent.

Article 20: A n'importe quelle époque où le péage serait supprimé les préposés qui se trouveraient privés de leurs appointements n'auront aucune action à intenter à la commune.

Article 21: Le présent arrêté sera soumis à l'approbation du préfet et affiché aux abords de la passerelle.

En lisant ces divers articles on constate l'importance donnée au contrôle des passages et à la récolte de l'argent et au bénéfice que la municipalité pouvait tirer de cette entreprise, les emprunts contactés représentant une lourde charge pour les finances communales.

 

16 juillet 1911: déjà des dégradations.

Le Nouvelliste a relaté l'acte de sabotage commis le dimanche précédent. Les cinq auteurs ont été appréhendés.

« C'est en voulant franchir le parapet que L.B et T. l'entrainèrent car il n'était pas encore scellé sur une longueur de 8 m. Les dégradations s'élèvent au chiffre de 80 à 100 francs. Il faut dire que ces jeunes gens qui revenaient du Rohu, malgré l'interdiction de passer que leur signifiait le gardien de la passerelle, se mirent à l'invectiver et pire en plus l'un d'eux voyant un poseur allumer une lanterne le frappa et lui jeta quelques cailloux. Ils devront répondre devant le tribunal ».

Comme quoi les dégradations de lieux publics et les incivilités ne datent pas d'hier.

 

Après l'ouverture de la passerelle

La remise en état sera fréquemment assurée. Ce sera loin d'être aisé. Pour cause, le coût des travaux, tous les partenaires hésitant à les prendre en charge. Il faut considérer qu'il y avait plusieurs interlocuteurs:

-La municipalité de Lanester.

-La municipalité de Lorient, qui très vite ne participera pas aux discussions.

-Le ministre des transports, le préfet, le sous-préfet, les élus du Conseil Général du Morbihan.

-La compagnie des transports d'Orléans qui deviendra la compagnie d'Etat des chemins de fer avant de devenir la SNCF.

Il semble inutile d’énumérer tous les dossiers des travaux de rénovation qui vont se poursuivre jusqu'à la destruction de la passerelle, on se contentera de ces quelques faits.

 

Le pont de chemin de fer vers 1920. A droite on aperçoit la rambarde de la passerelle

Carte postale Collection Claude Le Colleter

 

Ce pont, construit selon la technique préconisée par Gustave Eiffel constitue un bel exemple de la révolution industrielle de la second moitié du XIXe siècle.

 

Une passerelle bien gardée:

Pendant l'été 1911, la municipalité attribue les postes de gardiens à Messieurs Hervo et Le Norcy et fixe leurs appointements à 100 francs.

Considérant que le préposé au gardiennage ne peut agir seul, Monsieur le Maire nommera une autre personne, monsieur Le Guen Jean Marie, Second Maître en retraite à exercer à raison de 84 jours par an. Le 30 novembre 1912, une première demande formulée pour demander le passage gratuit pour un adolescent qui fréquente le lycée de Lorient est adoptée, mais elle est refusée pour les autres enfants qui ne sont qu'en apprentissage.

En novembre 1914, la municipalité acquiert à Kerhonno le terrain qui longe la voie (actuelle rue Raymond Guillemot) pour en faire une route qui facilitera l'accès à la passerelle.

Le 22 avril 1918, monsieur le Maire expose que les sommes perçues lors du péage de la passerelle du Scorff ont atteint le montant des dépenses et que par conséquent il n'y a plus lieu à maintenir le péage, que la circulation du public pourra se faire bientôt librement.

Le 9 juin 1918: La municipalité fait connaître que le produit du péage de la passerelle va bientôt permettre la gratuité par anticipation du prêt de 83 000 francs.

Ce constat va provoquer l'instauration de la gratuité au cours du mois suivant.

La population n'aura plus à débourser pour passer de l'autre côté de la rive, il faut bien dire que la pauvreté est présente dans tous les foyers suite à la guerre interminable et meurtrière qui a occasionné des millions de morts.

Du fait de la suppression du péage les employés du contrôle se verront gratifiés d'une indemnisation de 100 francs.

L'entretien de la passerelle continuera selon les réfections nécessaires.

En 1931, par exemple, on procède à la réfection des peintures et de la partie métallique. En 1935, c’est la réfection de la partie béton armé. Le 23 juin 1939, un rapport du service maritime signale le mauvais état de la passerelle, prescrit des réparations très onéreuses et demande la construction d'un nouveau pont à cet endroit.

Ce pont sera évoqué lors de l'occupation allemande mais le projet n'aboutira pas.

Tout comme le viaduc, elle résistera aux bombardements de la guerre 1939-1945. Son utilisation sera maximale entre 1960 et 1980.

L'ouvrage a été démonté en 2002.

A la demande de Roger Belliet, adjoint au patrimoine bâti de la municipalité, une petite partie de la structure a été conservée et installée, avec la participation des services techniques de la ville, au centre du terre-plein de la batterie où elle est toujours visible. (cf. p.139).


Sur ce dessin de Daniel Faurie, on distingue la passerelle à droite du viaduc. Au fond, côté Lorient la Potée-de-beurre à gauche, à droite, derrière la Ville-en-bois, les bâtiments des abattoirs et de la tannerie.

 

Bibliographie

Extrait des délibérations du conseil municipal de Caudan (1895-1909)

Dossier « La Passerelle » Archives municipales de la ville de Lanester.

Le Nouvelliste du Morbihan 16 juillet 1911, Presse ancienne, Médiathèque de Lorient

 

Remerciements à Christelle Hébert-Moiret du service des archives de la mairie de Lanester et à Daniel Faurie, de la Ville-en-bois, à Lorient