Nous
sommes reçus très agréablement par Mme Perron qui sera notre guide
très appréciée pour la journée.
On
commence par les dépendances, l’hostellerie et le presbytère
comportant tous deux des médaillons ornés de signes mystérieux.
Puis l’église,
toute « à dreuj » si on se place du côté
ouest, la tour carrée flanquée d’une tourelle d’escalier et
coiffée d’une flèche octogonale…côté est.
Les
commentaires de Mme Perron sont un peu dilués, à cause d’un
majestueux jars qui « jargonne » (c’est dans le
dictionnaire.) et salue Saint-Yves à sa façon. Splendide porche, le
tout hésitant entre le flamboyant et la Renaissance. A l’intérieur,
un bras-reliquaire, datant de 1618, qui valait quelques statues en bois,
une sablière remarquable et surtout, le lustre en bronze, unique en son
genre.
Avant de
partir, nous avons chanté en chœur le cantique de Saint-Yves (sauf
votre serviteur qui, à sa grande honte et malgré sa naissance dans la
commune de Saint-Yves, ne connaissait pas celui-là).
Pas loin,
nous découvrons la motte féodale du Vieux saint-Yves, bien visible
malgré les broussailles.
Repas
au restaurant Le Gouallec à Bubry, très simple mais copieux et
savoureux ; au café, Claude nous presse comme d’habitude…pour
aller se perdre dans les petits chemins creux et quand même rejoindre
le château de Villeneuve-Jacquelot. Nous sommes reçus par Mme Boinet,
propriétaire de ce château tout en réfection. La pluie nous envoie
vers la grande salle, au dallage agencé pour piétons et chevaux, salle
restée en l’état, car utilisée par des paysans qui n’avaient pas
de soucis d’architecture. Un escalier monumental, de style italien,
nous amène vers un pigeonnier avec cabinet d’aisances : même le
Roi de France n’avait pas ces commodités ! Dans cet escalier, de
belles représentations en pierre dont un sonneur de biniou aux joues
gonflées (déjà…).
Dernière
étape, Quistinic où nous attend le légendaire abbé Blanchard, qui
fidèle à lui-même, nous a expliqué Saint-Mathurin, l’église
Saint-Pierre où nous avons encore chanté des cantiques ;
décidément c’était le jour !
Retour
tranquille à Lorient ; une bien belle journée très instructive.
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