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21 avril 2011 |
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CROZON Yves Logiou |
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Photos Anne Le Goualher |
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Malgré l’heure matinale, lorsque Claude nous a présenté la journée en entamant « Les filles de Camaret », nous avons senti que cette promenade serait réussie ! Un peu fraîche le matin, mais ensoleillée par la suite. Premier arrêt à Quimper pour embarquer notre guide pour la journée, M. Merdrignac; deuxième arrêt pour prendre M. Cadiou, le spécialiste de la région de Crozon. |
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Première étape au Fort de Landaoudec, après une promenade à proximité où il existait jadis tout un alignement dont il ne reste que quelques pierres, les autres servant ... de talus ! C’est là aussi que se situe le fameux Festival du bout du Monde, le fort lui-même étant « mobilisé » à l’occasion. Construit en 1885, il fait partie de tout un système de défenses terrestres, comme les autres forts qui jalonnent la presqu’île. Il aura servi pendant la Guerre 14-18 de camp de prisonniers et « d’internés civils », les Allemands l’ayant occupé pendant la dernière guerre. Pour les mêmes raisons.
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Une courte video de France3 sur le manoir de Saint-Pol-Roux - http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafYm6F.html |
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| Retour à Camaret, jusqu’à la Tour Vauban, construite pour la défense du port de Brest. Bâti entre 1693 et 1696, sur quatre niveaux, percée de créneaux, elle a gardé toute son authenticité grâce à une restauration de qualité. Juste à côté, la chapelle Notre-Dame de Rocamadour, en pierre jaune de Logonna, et au clocher décapité : il n’a jamais été réparé, en souvenir et hommage à Notre-Dame qui « a renvoyé le boulet sur le bateau coupable et qui coula » dit la légende. | |
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Direction Morgat, où nous admirons les belles maisons bourgeoises ( dont une toute en verre ! ) pour rejoindre la « Grange de Toul-Boss », notre restaurant : débuts calamiteux, (une entrée très en retard, sans pain ni vin ...) par manque de personnel en début de saison, mais le repas était excellent par la suite. Tout ça nous a mis en retard, pendant ce temps M. Burel, notre guide pour la Pointe des Espagnols, patientait au soleil. Et du soleil, il y en avait, pas la moindre trace d'ombre . M. Burel était intarissable : il nous a tout dit au sujet de cette fameuse pointe de 60 m. de haut, un véritable gruyère creusé au fil des ans, dont les batteries étaient chargées de défendre l’entrée du Goulet de Brest. Il ne reste plus aucune trace de ces forts primitifs à cet endroit hautement stratégique, qui fut aménagé par Vauban ( la batterie basse ) par Napoléon III (le fortin) la Troisième République ( les casemates ) les Allemands ( les batteries aériennes ). Par la suite, les Alliés ont tout rasé ! Il reste quand-même quelques forts, dont la soute à munitions, qui servit aussi d’hôpital et d’abri final pour le Général Marcke, en 1944, qui préféra se rendre aux Américains plutôt qu’aux FFI. Qui lui réservaient un mauvais sort ... Nous avons suivi la trace du petit train qui alimentait cette soute pour rejoindre la Tour Réduit, construite en 1811, à la mode Vauban, la Bible des fortifications. Dernière étape, en courant, vers le fort des Capucins, toujours Vauban, qui réussit à relier cet îlot fortifié à la terre. |
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Il est temps de rentrer, tout le monde est fourbu, mais ravi de cette belle promenade… |
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Le manoir de Saint-Pol-Roux (d'après la plaque sur le site à Camaret) |
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