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REPÈRES POUR
UNE INITIATION À LA NUMISMATIQUE
IMPÉRIALE ROMAINE Louis Goulpeau
|
Remarques
introductives :
|
·
Il ne faut pas perdre de vue l’étalement dans le temps. L’Empire
s’étale sur plus de 4 siècles.
·
L’éloignement dans le temps écrase la perspective chronologique.
Entre Auguste et Théodose, il y a plus de temps qu’entre Henri IV et
aujourd’hui. Un denier de la République a encore cours au milieu du
IIIème siècle, soit plus de 4 siècles après son émission.
·
Une monnaie vaut, en principe, sa valeur réelle de métal, d’où
parfois un équilibre délicat pour un système plurimétallique
(fluctuation des rapports Or/Argent et Argent/cuivre).
·
Par convention les différents métaux seront repérés par les symboles :
AV pour l’or, AR pour l’argent et AE pour les alliges cuivreux (bronze, orichalque..).
|
I.
Organisation générale du
système et évolution
I.1. Le système sous le Haut-Empire Le système de base créé par Auguste continue directement et en le simplifiant le système monétaire de la fin de la République. |
I.2.
Dérive durant le IIIème siècle
Dès le milieu du IIème siècle, le quadrans disparaît
(dernières frappes sous Antonin). Les conquêtes qui avaient un rôle
moteur sur l’économie ralentissent puis s’arrêtent. L’Empire se
met en position de défense (au nord et à l’est). La dynamique est
rompue. La valeur intrinsèque du denier se détériore lentement
(baisse du titre d’argent) (voir les chiffres en II.).
Au début du IIIème siècle, Caracalla introduit un
double denier (d’où l’appellation d’antoninianus
traduit par antoninien, Caracalla n’étant qu’un surnom). Mais il y
a tricherie et sur le titre et sur le poids. C’est une dévaluation déguisée.
Par la suite, l’appauvrissement du titre et du poids sera tel que les
derniers antoniniens ne seront plus que du cuivre saucé (mince
pellicule d’argent). A la fin du IIIème siècle, le denier
aura pratiquement disparu.
On assistera même sous Trajan-Dèce et Postume à des essais,
sans suite, d’introduction de doubles-sesterces en bronze. De même,
après 270 AD, Aurélien tentera de restaurer au moins le poids de l’antoninien
qui est alors en alliage de cuivre et d’argent à bas titre et saucé.
Mais la confiance est perdue. I.3. La réforme
de Dioclétien
La réaction de Dioclétien (à partir de 290 AD) va dans
plusieurs directions : *
politique, par établissement d’un nouveau système d’équilibre des
pouvoirs (à 4), la Tétrarchie,
* monétaire, par mise sur pied d’un nouveau système. * économique, par essai de blocage des salaires
et tarifs (l’édit du Maximum), Le
système est construit en faisant référence à un denier de compte
(sans monnaie frappée correspondante) qui assure la liaison avec le
système antérieur.
|
AV | ® | AR | ® | AE | ® | ® | Ref |
x 24 | x 5 | x 2,5 | x 2 | ||||
Aureus 5,47g | Argenteus | Follis | Antoninien | Denier de compte | |||
5,47g | 3,41g | 10,5g |
295 AD | #305 AD | 307 AD | 310 AD | 313 AD | 330 AD | ||||||
10,5g | ® | 8,12g | ® | 6,77g | ® | 4,54g | ® | 3,36g | ® | 2,60g | |
1/32 | 1/40 | 1/48 | 1/72 | 1/96 | 1/124 | Pieds |
I.4.
Le cycle des réformes au IVème siècle
Pour schématiser nous retiendrons : ·
Sous Constantin I –
324 AD
* passage d’un aureus (1/60 = 5,47g) à 1
Solidus (1/72 = 4,54g),
* création du Milliarens (4,54g d’AR =
1/72) *
l’argenteus devient la Silique (3,41g d’AR = 1/96). ·
Sous Constance II –
348 AD)
* remplacement du follis dévalué par le
Centenionalis (2,60g = 1/124),
* puis en 356 AD, introduction de la Maïorina
(double-centenionalis à 5,20g),
* enfin, dévaluation de la silique (2,25g
d’AR). · Sous Théodose, à la fin du IVème siècle :
|
AV | AR | AE | ||
Solidus | x 15 | Milliarens | ||
4,54g | ® | 4,54g | ||
¯ x 2 | ||||
Silique | x 10 | Maïorina | ||
2,25g | ® | 4,54g | ||
¯ x 2 | ||||
Centenionalis | ||||
2,27g | ||||
II Données économiques et indices de dévaluation |
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II.1.
Recherche d’une équivalence Le système économique étant très différent de celui que nous connaissons, il n’est pas facile de faire une comparaison. On peut quand même rechercher un ordre de grandeur des équivalences pour se fixer les idées.
Les plus bas salaires au début de notre ère se situent autour
d’un denier/jour [paye du légionnaire, salaire de l’ouvrier
agricole (cf Nouveau testament), etc…]. En effectuant la comparaison
avec un SMIG situé autour de 6000F/mois de 30 jours, on arrive à une
équivalence grossière de :
Maintenant, qu’en était-il
des prix ? Les exemples ne manquent pas, ne serait-ce pour le Ier
siècle de notre ère que la série des tarifs relevés en 70 AD à Pompéï,
tant pour des victuailles et biens de consommation courants que pour les
prestations des prostituées : Par
exemple :
1 modius de blé à 12 As correspondrait à 28F/Kg pour ce blé,
¼ de congius de vin à 1 As correspondrait à 18,5 F/litre
(qualité à préciser),
1 entrée au cirque ou aux thermes à 1 quadrans donnerait 3 F la
place. |
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II.2.
Estimation du taux de dévaluation
Là également, donner des chiffres peut paraître hasardeux.
Nous nous y risquerons en prenant comme base l’évolution de la paie
du légionnaire :
225 deniers/an sous Auguste (point de départ du système),
350 deniers/an à la fin du Ier siècle AD,
600 deniers/an sous Caracalla (@
215 AD),
1400 deniers/an au milieu du IIIème siècle (@
260 AD),
25000 deniers/an à la fin du IVème siècle (@
390 AD) (deniers.de compte).
Le taux de dévaluation moyen qu’on peut en déduire évolue de :
0,4% / an au début de
notre ère à
2,7% / an à la fin du
IVème siècle. Mais
ces taux, faibles dans l’optique de notre économie moderne, se
traduisent à long terme par une crise réelle pour des monnaies dont la
valeur annoncée correspond à la valeur intrinsèque de leur contenu métallique.
Pour les trois premiers siècles durant lesquels le même système est
conservé, cela se traduira par : |
AR (denier) |
AE (sesterce) | |
· baisse du titre : |
90% sous Auguste 40% sous Sévère-Alexandre (230AD) 15% sous Gallien (@ 260 AD) 2% vers 270 AD (monnaies saucées)
|
83% Cu + 15% Zn 83% Cu + 15% Zn 72%
Cu + 7% Zn + 14% Pb + 7% Sn 70% Cu + 4% Zn + 17% Pb + 9% Sn |
· baisse sur le poids
|
4,54g (Antoninien) sous Caracalla @ 4g sous Trajan-Dèce (@ 250 AD) @ 3g sous Claude II (@ 270 AD) autour de 2g (imitation saucée)
|
23g sous Auguste, 21,5g sous Sévère-Alexandre (230 AD), 20,3g
sous Gordien III (240 AD), 17,7g sous Gallien (260 AD). |
Ceci étant précisé, et bien que les empereurs successifs se soient efforcés de les retirer de la circulation pour les envoyer à la refonte, il n’empêche qu’un denier d’Auguste a encore officiellement cours au milieu du IIIème siècle comme en témoignent certains enfouissements monétaires. In fine, on aboutit à une contradiction. Un sesterce de bronze de 15g est censé valoir 1/8 d’un antoninien pesant 3g (bronze saucé d’une mince péllicule d’argent). Après circulation et usure de la mince pellicule, ce n’est plus crédible d’où thésaurisation des monnaies de bronze durant cette période. |
III Aspect descriptif ou Typologie d'une monnaie |
III.1. L’effigie ·
Elle figure conventionnellement au droit (l’avers = D/) de la monnaie.
C’est celle de l’empereur en titre (Augustus), de l’impératrice
(Augusta), de l’héritier désigné (Caesar) alors souvent le fils (éventuellement
adoptif) de l’empereur ou plus rarement d’un parent ou d’un proche
que l’empereur souhaite honorer. Il convient d’y ajouter les
effigies des empereurs précédents décédés et divinisés.
Les effigies sont le plus souvent aspectées à droite mais
celles aspectées à gauche ne sont pas rares. Elles sont généralement
de profil, plus rarement vues de ¾.avant ou arrière. ·
L’effigie peut représenter la tête seule ou être en buste.
* La tête peut être nue, laurée, diadèmée (IVème s.),
voilée (posthume) casquée ou à couronne radiée.
* Le buste peut être nu, drapé, cuirassé, drapé et cuirassé, en
manteau consulaire (paludamentée).
* Des accessoires divers peuvent être ajoutés : lance, bouclier,
mappa et volumen (IVème s.), etc… ·
Pour les effigies féminines, une étude de l’évolution de la
coiffure et de la mode vestimentaire reste à faire.
* coiffure évoluant depuis le chignon d’abord bas sur la nuque puis
plus haut sur la tête, * coiffure plus élaborée des épouses de la dynastie antonine avec diadème et stéphanée (début IIème),
* apparition de coiffure type "afro" à partir des Sévères,
puis évoluant durant le IIIème siècle. ·
La couronne radièe pour les hommes et la croissant sous le buste pour
les femmes sont des signes de doublement de la valeur : * dupondius pour deux As à partir de Néron.
* antoninien pour deux deniers durant le IIIème siècle, * plus rarement double-sesterce sous Trajan-Dèce et Postume. |
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III.2. La
titulature
C’est l’ensemble des titres du personnage représenté. Elle
se développe autour de l’effigie au droit de la monnaie. Si elle est
donnée complète, elle peut être trop longue et se poursuivre au
revers pour les grands modules tels les sesterces. La tendance générale
est à une titulature longue (voire très longue) au début du règne
lorsque le personnage a besoin de se faire connaître. En fin de règne
surtout si celui-ci est long, la titulature se réduit au minimum (voir
des exemples en fin de partie).
Les noms, titres et qualificatifs sont donnés sous forme abrégée
et à la queue leu-leu sans séparation, d’où une lecture qui nécessite
un certain entraînement pour isoler les groupes significatifs de
lettres. (Cliquer pour agrandir le tableau) |
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III.3.
Le type du revers
|
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Il
est particulièrement varié. Il est utilisé pour :
- exprimer la doctrine officielle de l’Empire (asseoir
l’autorité de l’ Empereur),
- développer la propagande impériale (parfois à la limite de
l’intoxication),
- faire connaître les grands évènements (victoire, conquête,
construction, naissance, etc ),
- célébrer les anniversaires impériaux, émettre des vœux
pour l’empereur et ses proches. On peut
artificiellement regrouper les thèmes développés. a) Divinités
Elles sont censées être honorées par l’Empereur qui se prétend
familier avec elles.
Elles sont accompagnées de leurs attributs caractéristiques (légendes
très diversifiées).
* Foudre et aigle avec Jupiter,
* Lyre avec Apollon,
* Pétase et caducée avec Mercure,
* Trident avec Neptune, etc…
La légende peut chercher à marquer l’idée de proximité
entre la divinité et l’Empereur.
Exemple : NEPTVNO COMES AVG dans la série du bestiaire sous
Gallien ;
Comes
qui donnera le titre de Comte portant le sens "proche de".
Titre
porté au Haut-Moyen-Âge par les nobles proches du roi. b) Personnifications
(de vertus, de qualités,
de provinces)
Elles sont aussi accompagnées d’attributs. Parfois, seul
l’attribut sert d’illustration.
* Fortvna avec gouvernail et corne d’abondance,
* Liberalitas avec abacus :
depuis la scène complète de distribution par l’Empereur,
en passant par un gros plan sur l’Empereur seul assis,
jusqu’à la Libéralité seule debout,
* Fecvnditas sous les traits de l’Impératrice avec plusieurs
enfants,
sous
Faustine jeune, on suit les maternités successives (de 1 à 6).
* Virtvs en habits militaires,
* Concordia : depuis l’Empereur face à un légionnaure
dont il tient les mains,
jusqu’aux deux mains croisées seules.
Nous aurions pu choisir : Pax, Spes, Pvdicitia, Pietas,
Secvritas, etc…
Il existe de multiples variantes qui introduisent des nuances
dans la doctrine officielle. c) Célébrations
d’évènements remarquables
- Passage d’une comète sous Auguste,
- La paix universelle pour le peuple romain sous Néron :
marquée par la fermeture des portes du temple de Janus :
PACE PR TERRA MARIQ PARTA IANVM CLVSIT
- Millénaire de Rome sous Philippe,
- Commémoration d’une fondation de colonies (attelage de bœufs
mené par un prêtre),
- Venue de l’Empereur dans une cité émettrice (type ADVENTVS).
d) Génie
constructeur de l’Empereur par
exemple :
- Le port d’Ostie sous Néron,
- Le Macellvm Maximvm sous Néron,
- Le Collosevm sous Titus,
- Le pont sur le Danube sous Marc-Aurèle, etc… |
||
e)
Victoires
ou conquêtes
- Type IVDEA CAPTA sous Vespasien,
- Type ORIENS RESTITUTA après la reconquête du Proche-Orient,
- Nombreuses variantes de VICTORIA AVG à toutes époques,
- Nombreux types avec l’Empereur ayant un captif enchaîné à
ses pieds. f) Scénes
allégoriques pour donner une image de marque (souvent propagande
voire intox).
- Célébration du rôle vrai ou fictif de l’Empereur dans la
restauration des provinces,
Série des RESTITUTOR GALLIAE (etc…)
L’Empereur relève la province
personnifiée et dotée de ses attributs,
- Proclamation de la bonne entente qui existe :
entre les empereurs (CONCORDIA AVGG),
entre ceux-ci et l’armée (CONCORDIA EXERCITUM),
alors
que l’on sait
que ces empereurs se combattent sournoisement,
ou
qu’ils sont contestés par l’armée ou la milice,
(exemple
de Commode assassiné par sa garde prétorienne),
- Proclamation
~ du calme régnant dans l’Empire (SALVS
REIPVBLICAE),
~ de la position dominante de l’Empire (GLORIA ROMANORVM),
~ de la paix régnant aux frontières (VICTORIA ROMANORVM),
~ du caractère éternel de Rome (INVICTA ROMA),
au
moment où l’Empire est envahi, les frontières craquant de toutes
parts. g) Vœux
nombreux offerts à l’Empereur
- Sous une forme de vœux du peuple au souverain,
SPQR OPTIMO PRINCIPI, longue série sous Trajan,
SPQR AMPLIATORI CIVIVM sous Antonin le Pieux,
- Vœux anniversaires (sous forme développée) à partir d’Antonin,
VOTA SOL DECENN et VOTA VIGENNALIA pour Antonin,
VOTA SOLVTA DECENNALIVM pour les 10 ans de règne de Marc-Aurèle, -
Vœux anniversaires (forme abrégée) dans une couronne de laurier à
partir de Gallien,
Par exemple en 4 lignes : VOT XV MVLT XX ou VOT XX MVLT XXX
à lire :
Vœux de 15ème anniversaire, souhaits pour le 20ème,
Vœux
pour le 20ème anniversaire et souhaits pour le 30ème.
Ces vœux très courants
au IVème siècle sont parfois un peu anticipés. h) Les
frappes posthumes ou de célébration d’un personnage divinisé - La légende est alors CONSECRATIO et les types de revers sont :
soit un char funèbre (durant le Ier siècle),
soit un autel allumé voire un tertre funéraire (pyrée),
soit un aigle (homme) ou un paon (femme), symboles d’éternité, Ces grandes
familles de type du revers n’ont pas la prétention d’être
exhaustives et, de toute façon, viennent s’y ajouter de nombreux
types exceptionnels. III.4.
Les différents d’atelier
A part un important intermède au cours du Ier siècle
avec l’atelier de Lyon (souvent marqué par un globe situé à la
pointe du cou de l’effigie au D/) et quelques exceptions en période
de troubles lors des changements dynastiques ou des usurpations,
l’immense majorité des monnaies impériales romaines étaient frappées
à l’unique atelier de Rome. Mais à partir du IIIème siècle,
le volume croissant des frappes entraîna la création d’autres
ateliers et la multiplication des officines au sein de ceux-ci.
L’autorité instaura alors des moyens de contrôle sous forme de différents
permettant l’identification de l’atelier, de l’officine et des émissions
concernées et donc des responsables d’éventuelles malfaçons. |
||
Vers le milieu du IIIème siècle, on voit apparaître de
temps à autre des lettres dans le champ qui ont été interprètées
comme des marques d’atelier ou d’officines. Mais leur caractère non
systématique rend douteux qu’il puisse s’agir d’un contrôle
organisé. Ce n’est qu’à partir de Gallien, puis surtout d’Aurélien
que le caractère systématique est certain et que les classements
traditionnels en tiennent compte. Un
différent d’atelier se situe à l’exergue du revers de la monnaie
et comporte alors trois indications : * un groupe de lettres caractéristique de l’atelier : |
||
LN pour Londinum, TR pour Trèves, LVG ou LG pour Lyon, AR ou ARL ou CONST pour Arles, R pour Rome, MD pour Milan, T pour Ticinum, AQ pour Aquilée, OST pour Ostie, K pour Carthage, SIS pour Siscia, SER pour Serdica, SM pour Sirmium, TS ou TES pour Thessalonique,H pour Héraclea, CONS pour Constantinople, N pour Nicomédie, K ou CVZ pour Cyzique,ANT pour Antioche, ALE pour Alexandrie, plus quelques autres plus épisodiques. |
||
L’indication
d’atelier peut être précédée ou non des lettres SM
pour Sacra Moneta. |
||
|
||
sans préjuger
de la sphère géographique de l’atelier (les deux systèmes pouvant
coexister). La lettre d’officine peut être placée avant ou après
l’indication d’atelier.
* des symboles (·,
ê,
Ë,
ƒ,
palme, chrisme, etc…) insérés :
entre, devant ou
après les différents d’atelier et d’officine,
dans le champ, à droite ou à gauche du type de revers,
dans le champ existent parfois des combinaisons de lettres.
Les multiples combinaisons permettent de multiplier les différents.
Ainsi, on peut trouver pour Trèves :
PTR ou TRP, ATR ou TRA, ·PTR
ou P·TR
ou PTR·
ou ·PTR·
ou ·P·TR·,
etc, etc…, avec d’autres symboles.
La reconstitution de la chronologie des séquences des différentes
combinaisons est un travail de recherche souvent bien avancé et elle
peut d’ores et déjà servir à déterminer la date de frappe d’une
monnaie trouvée en fouille. Mais les spécialistes vont plus loin
puisque par étude charactèroscopique (identification des coins, des
graveurs et de leur style), c’est l’histoire même des ateliers de
frappe qui est l’objet de leurs investigations.
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Louis
GOULPEAU Kerroch en Ploemeur (56)
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