Plus spectaculaires "les cercles de pierres" créés par certains mouvements druidiques pour y célébrer leurs cérémonies aux solstices. On en trouve dans la région et il est certain que le temps passant, d’ici un ou deux siècles, ils feront plus vrais que les vrais. Près de Lorient on trouve deux sites de ce type, celui de Porz En Breton et de Cleuziou. Deux autres cromlechs sont visibles en forêt de Brocéliande, l’un au bord de l’étang de Paimpont, l’autre au sommet du Val sans Retour où Merlin fut enfermé par Viviane dans sa nuée invisible.

Le "cromlech" se trouve dans une prairie

La pierre de linteau travaillée, soutenue par deux orthostates,

Le mégalithisme inspire les artistes modernes, témoin cette construction pour le moins étonnante dans le parc du château de Kerguéhénec où l’art contemporain puise ses sources d’inspiration dans une architecture vieille de plusieurs millénaires. Cette œuvre n’est pas sans rappeler les premiers éléments de l’entrée du dolmen à couloir de la Roche aux Fées en Ille-et Vilaine. (Sculpture de Keith Sonnier)

 

Voilà des éléments certainement récupérés. Il faut reconnaître que c’est bien fait et qu’on pourrait s’y laisser prendre. Cet ensemble se trouve dans une prairie en bordure de la petite route conduisant au lieu-dit Kercado où d’ailleurs on peut voir les restes d’un vrai dolmen à couloir à l’autre extrémité du village. On trouve très souvent ce type de petit dolmen dans les jardins, ils n’ont pas l’importance de celui-ci. Quelquefois ils font office de banc et sont utilisés pour prendre le frais pendant les soirées d’été. (Photo Gaby Le Cam)

Une fantaisie de la nature aux allures de monument mégalithique. (Photo Gaby Le Cam)

Une bien curieuse construction qui inévitablement fait penser à un dolmen : deux énormes piliers et une immense dalle de couverture. En fait il s’agit de déplacements de rochers au cours des différentes glaciations, les énormes pierres ont glissé les une sur les autres au fil des millénaires créant ce faux aspect de dolmen. Cette curiosité se trouve dans le bois de Botségalo.

Dans le secteur de Moustoir-Ac de nombreux panneaux signalent un circuit des "mégalithes». En réalité il ne s’agit que d’affleurements rocheux mais qui, si l’on prend la racine grecque méga grand et lithos pierre, sont en effet de grandes pierres. Il ne faut pas les confondre avec les sites connus et renommés comme les menhirs de Kermarquer, de Kerara, du Boisker, du Méné sans oublier le dolmen de Kermorvant.

        Des rochers naturels baptisés "mégalithes" (Photo Gaby Le Cam) 

Un faux air de dolmen pour cet amas rocheux. (Photo Gaby Le Cam)

Très souvent considérés comme des dolmens ces affleurements rocheux ne sont que des fantaisies de la nature comme le "dolmen de Loperhet" présenté dans une autre page. Il ne s’agit en aucun cas d’une architecture mégalithique édifiée. Cette "construction " naturelle est située dans le Bois de Lanvaux près du lieu-dit Les Princes.

Un très beau menhir…récent ! (Photo Gaby Le Cam)

Située sur la route de Baud cette pierre, qui a fière allure il faut le reconnaître, a été installée lors des travaux routiers. Vieillie par le temps et les intempéries, comme d’autres, elle fera illusion dans le paysage.

En dehors des menhirs répertoriés de Camblot, Calers et Bellouan on peut découvrir cette étonnante construction alliant une pierre plate ressemblant à une dalle de couverture à une autre pierre sphérique, le tout accompagné d’une statuette religieuse. Ce curieux assemblage est sensé représenter quoi ? Dans des temps futurs les chercheurs se creuseront la tête pour essayer de trouver une explication à cet ensemble qui n’est d’ailleurs pas le seul dans le secteur. Ce mégalithisme contemporain mélangeant le païen et le sacré a tout de même de quoi étonner et mérite le déplacement.

Il y a quelques années un artiste voulant sans doute rehausser la qualité du site est venu exposer ses œuvres à Kerlescan en Carnac s’offrant ainsi une cimaise grandiose. Sur le sol, au milieu des rangées de pierres, des formes arrondies découpées dans du métal sont venues rompre avec la géométrie rectiligne des alignements.

 

(Photo Gaby Le Cam)