PETITE HISTOIRE DES CHEMINS DE FER
DANS LE DEPARTEMENT DU MORBIHAN
LA
NAISSANCE DES GRANDES LIGNES
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Quelques
indications sur la construction des Grandes Lignes permettront de recentrer le
chemin de fer dans le temps, et de mieux comprendre les raisons ayant amené les
départements aux chemins de fer économiques. Le chemin de fer est né en Angleterre, où la première ligne ouverte au service des voyageurs a été celle de Stockton à Darlington, le 27 septembre 1827. En France, la première ligne ouverte l'a été en 1832 entre Andrezieux et Saint-Etienne pour le transport de marchandises. La section de ligne de Paris à Saint-Germain, ouverte seulement le 24 août 1837 au service des voyageurs, constitue la ligne test du développement des chemins de fer en France. L'exploitation ayant été satisfaisante, on assiste à la naissance d'une multitude de petites compagnies ferroviaires privées, ce qui amène le gouvernement à ébaucher un réseau en étoile autour de Paris dit "Etoile de Legrand'" en 1842. Ultérieurement,
un autre plan dit "Plan Freycinet"
en 1879 prévoit que toute sous-préfecture française serait reliée au réseau
à voie normale ; en fait, ce vaste projet a été pratiquement réalisé
jusqu'en 1914 ; seules trois sous-préfectures ne bénéficieront pas du rail.
Le Plan Freycinet d'environ 40 000 km a valu à la France le réseau le
plus maillé d'Europe (Annexe 9) |
a)
Les Grandes Lignes en Bretagne
(Annexe 1) Les
petites sociétés mentionnées plus haut ont rapidement dû faire face à des
difficultés financières et la période des "fusions" commence dans
tout le pays ; La Bretagne et l'Ouest sont concernés par la création de deux
compagnies : -
la Compagnie de l'Ouest en 1851, reprenant les lignes de Normandie et du nord de
la Loire ; -
la Compagnie Paris-Orléans (P.O.) en 1853, reprenant les lignes du sud de la
Loire. Les
discussions sur la desserte de Paris à Rennes (1857), concédée à la
Compagnie de l'Ouest, ne donnent pas lieu à de grosses difficultés ; il n'en
est pas de même pour les prolongements vers Brest et Quimper. Une étude suggérait
une ligne Rennes-Brest/Quimper passant par le centre de la Bretagne, avec des
antennes vers les villes des côtes nord et sud ; une autre proposait la
construction d'une ligne dite de Bretagne nord et d'une ligne de Bretagne sud. La
deuxième solution donnant satisfaction à des populations beaucoup plus
nombreuses et donc susceptibles d'apporter des recettes plus importantes, a été
retenue par le Conseil Général des Ponts et Chaussées dans sa séance du 5
janvier 1855. L'exploitation de la Bretagne nord serait confiée à la Compagnie de l'Ouest et celle de la Bretagne sud à la Compagnie de Paris à Orléans, ainsi que les antennes Auray-Pontivy (1864), Questembert-Ploermel (1881), et Auray-Quiberon (1882), la ligne de Savenay à Lorient étant ouverte jusqu'à Lorient le 21 septembre 1862, et Quimper le 8 septembre 1863. La ligne était construite à une seule voie de Savenay à Quimper. |
b) La création
des Réseaux et les fusions La
séparation entre les lignes de l'Etat et du P.O. n'était pas nette et de
nombreuses interpénétrations gênaient les exploitants. Le 1er janvier 1934,
les deux Compagnies procèdent à des échanges de lignes : la ligne
Savenay-Landerneau est cédée au Réseau de l'Etat qui, en compensation, remet
au P.O. des tronçons dans la région de la Loire moyenne. La section
Savenay-Landerneau a donc été propriété du P.O. pendant 70 ans ! Enfin,
en 1938, les différentes compagnies privées et le Réseau de l'Etat deviennent
la "Société Nationale des Chemins de Fer Français" (S.N.C.F.), société
anonyme dont 51 % du capital appartient à l'Etat et 49 % aux anciennes
Compagnies. La S.N.C.F. était née pour une durée de 44 ans, et en 1982, l'Etat
rachetait les parts des anciennes Compagnies et devenait seul actionnaire. |
LES
PETITES LIGNES DU MORBIHAN Devant
le succès rencontré par les "Grandes Lignes", les élus des départements
se sont émus, et ont suggéré la construction de lignes sous un régime économique,
desservant les localités de l'intérieur, et favorisant le développement économique
du pays ; ces lignes devaient être en contact avec les grandes lignes au moins
à une de leurs extrêmités (Vannes, Lorient, Hennebont, Auray, Questembert,
Ploermel, Pontivy, Baud). Ils auront satisfaction par la loi du 14 juin 1880,
dite "2ème loi Freycinet". Les nouvelles lignes seraient construites
et exploitées sous la responsabilité des départements. Très rapidement le
choix se portait sur un écartement de voie de 1 m ayant un coût
d'infrastructure, de matériel et d'exploitation d'environ quatre fois plus
faible que celui de la Grande Ligne. Le
Conseil Municipal de Vannes, dans sa séance du 23 mars 1884, suivi par le
Conseil Général lors de la session du 28 août de la même année, décide d'étudier
les moyens permettant d'améliorer la situation économique des localités de
l'intérieur du département, et suggère l'établissement d'un réseau d'Intérêt
Local. La répartition des dépenses prévoit que les communes traversées
devraient y contribuer dans la proportion de 10 %. Enfin, à la session du 19
octobre 1892, le Conseil Général lance une adjudication pour la construction
de 3 lignes : Vannes-La Roche-Bernard, Vannes-Locminé, et Lorient-Gourin.
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Les Réseaux
des chemins de fer du Morbihan
(Annexes 2 et 3) |
1er
Réseau - Convention de 1878, loi d'"Intérêt Public" du 9 janvier
1899
Plouay à Ploermel, par Baud, Locminé, Moulin Gilet, Josselin - 90 km - ouverture en 1902, fermeture en 1939 ; La Roche-Bernard à Locminé, par Muzillac, Surzur, Theix, Vannes, Colpo - 75 km - ouverture Vannes-Locminé en 1902, fermeture en 1947 ; ouverture Vannes-La Roche-Bernard en 1903, fermeture en 1947;
Lorient à Gourin, par Pont-Scorff et Plouay (seule la section
Lorient-Plouay a été construite au titre du 1er réseau par défaut de
financement) - ouverture Lorient-Plouay en 1902, fermeture en 1947 ;
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2ème
Réseau - Concession C.M./Département du 25 avril 1800 ; loi d'"Intérêt
Public" du 29 avril 1902
Pontivy à Moulin Galant (Naizin), par Moustoir Remungal - 19 km -
ouverture en 1905, fermeture en 1939 ;
Meslan à Pontivy, par Guémené et Cléguérec - 49 km - ouverture
Pontivy-Guémené en 1905, fermeture en 1947 ; ouverture Guémené-Meslan en
1906, fermeture en 1947 ;
Plouay à Gourin, par Le Faouet et Langonnet - 49 km - ouverture en 1906,
fermeture en 1947 ; 2ème
Réseau modificatif
Raccordement Lorient-Ville à Lorient-Port - 2 km - ouverture en 1908,
fermeture en 1939 ;
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3ème
Réseau
Ploermel à La Trinité Porhoët - 26 km - ouverture en 1915, fermeture
en 1939 ;
Port-Louis à Baud, échange par Hennebont - 45 km - ouverture en 1921,
fermeture aux voyageurs en 1934, aux marchandises en 1939 ; Cette section de ligne
faisait l'objet d'une disposition particulière : elle possédait 4 rails entre
Hennebont-Ville et Hennebont-Echange - 2 km - puis entre Lochrist et
Hennebont-Ville - 4 km - pour la desserte des Forges d'Hennebont par les wagons
des deux écartements. La voie normale restera en place jusqu'à la fermeture
des Forges. Hennebont-Ville-Hennebont-échange
(la gare S.N.C.F.) : ouverture en 1929, fermeture aux voyageurs en 1934, aux
marchandises en 1939 ; Hennebont-Ville à Lochrist : ouverture en 1921,
fermeture aux voyageurs en 1934, aux marchandises en 1939. Pratiquement, le C.M. avait
construit tout son Réseau avant 1914.
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CONSTRUCTION - MATERIEL
D'EXPLOITATION
DU C.M.
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a)
Construction Le
département, responsable de la gestion de l'ensemble était autorisé à
choisir lui-même un concessionnaire qui devait prendre en charge la
construction des lignes depuis les études jusqu'à la mise en service, y
compris les dépendances, le mobilier, le matériel de traction. Le
capital de l'établissement des lignes était réparti en 1/4 au compte du
concessionnaire et 3/4 au compte du département, ce dernier exerçant son droit
de contrôle et apportant le cas échéant son aide financière. Le
C.M. était construit le plus souvent sur une plateforme indépendante, le tracé
épousait les courbes de niveau et était sinueux, mais il évitait la
construction d'ouvrages d'art. Le domaine C.M. en ligne n'était pas clôturé
et le franchissement des passages à niveau se faisait aux risques et périls de
l'usager. |
b)
Le matériel
(Annexe 4) Le
C.M. a utilisé à l'origine des machines à vapeur à 3 essieux, dont
l'empattement entre le 1er et le 3ème essieu était de 2,040 m, autorisant le
passage dans des courbes de faible rayon de 40 m. Les constructeurs étaient
Corpet-Louvet et Pinguély, qui fournirent respectivement 12 et 18 machines. Ces
engins moteurs pouvaient remorquer un convoi de 85 tonnes en rampe de 25 mm par
mètre ; le matériel était entretenu dans des dépôts et ateliers importants,
de Locminé et Herbignac ; des ateliers secondaires existaient à Ploermel, Guémené-sur-Scorff
et Paimboeuf. A
partir de 1931, pour faire face à la concurrence automobile, la Compagnie a
exploité quelques automobiles. Au
moment de la suppression du C.M., le matériel comprenait : -
20 locomotives à vapeur, -
10 automobiles -
92 voitures à voyageurs -
111 wagons couverts -
132 wagons tombereaux -
116 wagons plats
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c)
Exploitation Le
personnel dépendait du Département. Il n'était pas très payé et on trouve
trace de nombreuses protestations des intéressés. La
durée du voyage était de 2 H 32 entre Lorient et Pontivy, de 3 H 40 entre
Lorient et Gourin, 2 H 05 de Vannes à la Roche-Bernard. Les trains s'arrêtaient
à toutes les gares (Annexe 5). La
vitesse moyenne variait de 22 à 25 Km à l'heure. Toutes
les lignes d'intérêt local à écartement de 1 m du Département étaient
exploitées par le C.M., contrairement aux départements voisins où plusieurs
concessionnaires s'étaient répartis les différentes lignes. |
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Comme
nous l'avons vu plus haut, la ligne de Lorient à Plouay a fait partie du 1er Réseau
et a donc été exploitée dès 1902. La
gare voyageurs et le faisceau marchandises étaient construits à la hauteur des
rues actuelles Georges Collier et Blanqui. Le boulevard Cosmao Dumanoir actuel
était à cette époque une vallée qui a été en partie comblée pour élargir
la gare S.N.C.F. Au
départ de Lorient, la ligne franchissait les raccordements du port et la Grande
Ligne Nantes-Quimper par un pont aux alentours de Kerforn-Kerfichant, elle
remontait ensuite vers Pont-Scorff. En
1902, à l'occasion de la construction d'un 2ème réseau complémentaire, a été
autorisée la construction d'une voie de raccordement entre
la gare Lorient-Ville et le bassin à flot ; elle a été mise en place
en 1908, et son tracé était contigu à celui du raccordement grande ligne
entre Lorient et le port construit en 1864. Il
faut rappeler que la voie ferrée P.O. venant de Savenay est parvenue à Lorient
en 1862. Le raccordement du port limité au bassin à flot lors de sa
construction a été ultérieurement prolongé à l'ouverture du Port de Pêche
en 1927 en suivant le rivage de la vasière de Kergroise (Annexe 6). Ce
raccordement a lui-même été remplacé le 26 avril 1955 par le raccordement
actuel (Annexe 7) ; les voies ferrées du quai de Rohan ont été aussitôt déposées
pour faire place à la Foire Exposition de 1955 (Annexe 8).
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Dès
le démarrage des études de la création du C.M., les Conseillers Généraux du
Morbihan se sont préoccupés du prolongement de la voie venant de Vannes jusqu'à
la Roche-Bernard, commune de la rive gauche de la Vilaine, mais appartenant au département
du Morbihan. Les élus des deux départements Morbihan et Loire Inférieure se
sont rapidement mis d'accord et en 1902 ils signaient une convention avec
Monsieur Jeancard, déjà directeur du C.M. La construction des lignes
ci-dessous est décidée :
Herbignac à Guérande par Piriac et la Turballe, ouverture en 1906,
fermeture en 1935 ;
Paimboeuf à Pornic, par Mindin, ouverture en 1906, fermeture en 1935. Le
réseau situé en Loire Inférieure était repris sous le nom de
"Tramway", et pouvait emprunter les chaussées et les accotements des
routes. L'exploitation
nécessitait un transbordement des voyageurs à La Roche-Bernard jusqu'en 1912 ;
un pont rail-route sur la Vilaine, pont détruit le 15 août 1944, avait été
inauguré le 3 septembre 1911. Malgré l'existence de ce pont, qui permettait
une liaison directe Vannes-Saint-Nazaire, il n'y eut jamais de train
Vannes-Saint-Nazaire et le changement à La Roche-Bernard est demeuré de règle.
Les
voyageurs de la ligne Paimboeuf-Pornic étaient transbordés à Mindin dans des
trains en correspondance. |
LE
TRAMWAY
ETEL
- LA TRINITE-SUR-MER Ce
petit chemin de fer a été construit en voie Decauville de 0,60 m d'écartement
; c'est le seul de ce type en Morbihan. Il avait été concédé à un
particulier, Monsieur Payot, et avait le statut de Tramway, alors que toutes les
autres lignes à voie étroite du département avaient le statut de voie ferrée
d'intérêt local. La
mise en service a eu lieu en 1901 pour la section Etel-Plouharnel, et en 1902
pour la section Plouharnel-La Trinité-sur-Mer. En
1914, le génie militaire déposa la voie - 21 km au total - et réquisitionna
tout le matériel pour les réutiliser comme chemin de fer de campagne. Après
la guerre 1914-18, à la demande des élus et des habitants, la voie est rétablie
mais à l'écartement de 1 m, le 23 juillet 1922. Elle a été exploitée par le
C.M. seulement en 1934, quelques mois avant sa fermeture définitive le 13
novembre 1935, après avis favorable des Ponts et Chaussées le 7 novembre 1935.
Cette ligne empruntait le pont métallique de Kérisper à La Trinité, démoli
après 1945 et remplacé par le pont routier actuel. |
LA
DISPARITION DU C.M.
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Après
la guerre de 1914-18, la situation du C.M. devient critique : le matériel
soumis à une exploitation intensive, la voie sommairement entretenue, et
l'argent pour la remise en état rare. Les
années 1930 marquent l'apogée de l'expansion des lignes (433 km), mais aussi
la remise en question de l'utilité du C.M. En effet, jusqu'en 1930
l'exploitation est restée sensiblement en équilibre, mais la généralisation
de la voiture automobile, le développement des transports par cars et camions
aggravent la situation financière du C.M. qui fait appel à son tuteur, le Département.
La
fermeture des lignes commence : le Tramway Etel-La Trinité-sur-Mer en 1935, la
ligne Port-Louis-Hennebont-Baud qui n'avait été mise en service qu'en 1921,
est définitivement supprimée en 1938. Le
C.M. essaie de défendre son existence et achète quelques automobiles, mais le
résultat n'est pas probant, et le Département voit le gouffre financier
s'agrandir. Lors de sa séance du 8 décembre 1938, le Conseil Général décide
la fermture totale du C.M. en deux étapes, le 1er juin 1939 et le 1er janvier
1941. Lors
de la seconde guerre mondiale, les installations qui n'ont pas encore été déposées
sont conservées pour les besoins de l'armée d'occupation et des civils évacués
de Lorient. Il s'agit des lignes Lorient-Plouay-Gourin, Meslan-Guémené,
Plouay-Locminé, Vannes-Locminé, La Roche-Bernard-Vannes et Surzur-Port-Navalo. La
guerre terminée, le Conseil Général, dans sa séance du 1er avril 1947, décide
la fermeture des lignes restantes au 1er janvier 1948, et le "Chemin de Fer
d'Intérêt Local du Morbihan" devient la "Compagnie de Transport du
Morbihan" qui exploite par la route les anciennes dessertes du C.M. L'Ille et Vilaine avait fermé les lignes T.I.V. circulant dans la partie est du Morbihan le 19 avril 1937, et la Loire Inférieure, lors de sa session de 1937, avait décidé la suppression de la ligne d'Herbignac à Guérande le 1er juin 1938, et Paimboeuf-Pornic le 15 juin 1938. Toutefois, la ligne Saint-Joachim-Montoir est maintenue pour alimenter le personnel des chantiers de Penhoët jusqu'en 1947. |
QUE
DEVIENNENT LE PERSONNEL ET LES INSTALLATIONS
DU C.M. ?
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En
avril 1947, date de la fermeture totale des installations ferrées du C.M., le
personnel s'élevait à 365 unités dont 110 cantonniers chargés de l'entretien
de la voie ; une grande partie de ce personnel sera utilisée par les services
routiers. La
plateforme a été utilisée très souvent par les municipalités qui en ont
fait des voies routières. Le
matériel, vétuste, a été le plus souvent dépecé sur place. Toutefois,
quelques vestiges ont pu être utilisés ailleurs :
Une machine a été vendue au "Chemin de Fer Touristique du
Vivarais", entre Tournon et Lamastre,
Une autre machine a été cédée à la "Fédération des Anciens
Chemins de Fer Secondaires" (F.A.C.S) pour être utilisée sur les
"Chemins de Fer de la Baie de Somme",
Six locomotives Pinguély ont été ferraillées en
1947,
Les rails ont été en partie expédiés aux Indes
(1100 tonnes) pour servir de poteaux télégraphiques,
Le Tramway Etel-La Trinité-sur-Mer a cédé son
matériel à la "Poudrerie Nationale de Bergerac", pour des besoins de
desserte interne (4 machines, 6 voitures à bogies),
Les automotrices sont parties sur le chemin de fer
d'intérêt local des Côtes du nord et ont été transformées en remorques
d'autorail,
Le Réseau de Loire Inférieure a vendu 2 machines
aux Forges de Geugnon (Saône et Loire) pour leurs besoins ; ces machines ont été
rétrocédées à la F.A.C.S.
Les autobus ont été repris par la Société des
Transports Verney |
Guy Louvet Membre de la S.A.H.P.L.
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René Hulot - "Petits trains du
Morbihan et de la Loire Atlantique" - Editions Cenomane/La Vie du Rail -
Henri Domengié - "Les petits trains
de jadis" - Editions Le Cabri -
"Les Hommes de l'Etat" -
Recueil de photographies de Kollar - Editions La Vie du Rail -
L.A.E. Derich - "Le Réseau Breton"
- Editions de l'Ormet -
La Vie du Rail - Arch. Dép. du Morbihan - Catalogue exposition : "Un siècle d'Histoire Ferroviaire" - Vannes - 1978 - Archives "La Liberté du Morbihan" - Archives de la Ville de Lorient - Personnel de la gare de Lorient Nota : ce sujet a été évoqué par l'auteur lors d'une conférence de la S.A.H.P.L. qui s'est tenue à la Cité Allendé à Lorient le 3 février 1996. |