Bulletin n°37 2008-2009
LES EURASIENNES A LORIENT SAHPL
Si certains noms poétiques, comme Créole,
Vahiné, Eurasiennes, nous font rêver, nous pouvons dire que la vie de
certains aventuriers nous fait le même effet.
Quand Napoléon perçait sous Bonaparte, au Viet Nam, l'Empereur
Gia Long perce sous Nguyên Anh en 1802.
Monseigneur Pigneau de Béhaine recueille le roi de Cochinchine
Nguyen Anh et son fils, seuls survivants de la famille royale, dont les
autres membres ont été massacrés par les 3 frères Tay-Son.
Monseigneur Pigneau de Béhaine fit appel à de vrais aventuriers
qui battirent les cruels frères Tay-Son sur terre et sur mer ce qui
permit à Nguyên Anh de reprendre son trône et en plus de conquérir
l'Anam et le Tonquin, devenant ainsi Empereur du Viet Nam sous le nom de
Gia Long.
En remerciement le nouvel Empereur nomma tous ces héros
"Mandarins de 1ère classe et marquis". Tous sont
des Bretons, sauf Olivier de Puymanel.
Jean Marie Dayot, originaire de Redon, coopère avec
Olivier de Puymanel pour la cartographie. Nommé marquis Tri-Luc (= doué
d'un jugement prudent).
Ils épousèrent des Cochinchinoises qu'ils amenèrent en France
avec eux.
En 1954 une dame Eurasienne, originaire de Hué, est arrivée à
Lorient avec 8 enfants. Tous se sont mariés en Bretagne, mais leurs
conjoints n'étaient pas des mandarins.
Philippe Héduy:
Histoire de l'Indochine, (La perle de l'Empire 1624 – 1954) - Albin
Michel Christiane d'Ainval:
Les belles heures de l'Indochine française - Perrin
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